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De nouveaux locataires à antennes envahissent votre demeure ? Vous croyez l’infestation reliée aux fourmis charpentières ? Voici une analyse profonde du mode de vie de celles-ci qui saura alléger (ou concrétiser) vos craintes.
La fourmi charpentière (aussi appelée fourmi gâte-bois ou camponote) fait partie de 5 types de fourmis retrouvées au Québec. Celle-ci, de son nom scientifique Camponotus Spp., se distingue par son format géant (environ 5 fois plus large qu’une fourmi de pavé).
En effet, elle fait partie des fourmis les plus grosses en Amérique ! La reine peut mesurer de 20 à 25 mm alors que la taille des ouvrières se diversifie (entre 6 et 13 mm) selon leur rôle respectif de nourrices, d’éclaireuses ou de guerrières dans la colonie. Les mâles ailés, quant à eux, atteignent de 9 à 10 mm de longueur.
La couleur des camponotes varie de région en région, mais on observe le plus souvent un exosquelette d’une teinte noir mat allant jusqu’à rougeâtre brun. Un seul segment compose leur corps du thorax à l’abdomen. On les distingue grâce à leur thorax rond et lisse séparé de l’abdomen (plus grand chez la reine pour faciliter ses capacités de reproduction) par un pétiole (ou nœud si l’on veut) alors que les autres espèces de fourmis présentent généralement deux nœuds ainsi qu’un thorax bosselé.
La fourmi charpentière exhibe 2 antennes coudées, 6 pattes ainsi qu’une mâchoire qui s’ouvre de façon horizontale. Leurs mandibules, si utilisées pour mordre, injectent de l’acide formique provenant de leur extrémité abdominale qui peut brûler leurs victimes.
Seuls la reine, les futures reines ainsi que les mâles de l’espèce possèdent la capacité de vol. Les ailes des camponotes se distinguent par leur taille inégale (ailes antérieures plus grandes que les postérieures), comparativement aux termites qui démontrent des élytres de même longueur.
Une colonie de fourmis charpentières se compose d’une reine dont le rôle est purement d’assurer la survie de l’espèce, de larves en pleine croissance et d’ouvrières stériles qui remplissent les diverses fonctions de s’occuper de leurs congénères au stade larvaire et de nourrir et défendre la colonie. La reine pond plus d’une centaine d’œufs par année.
Une colonie peut contenir jusqu’à 2000 ouvrières et plus, sans compter les camponotes qui habitent les nids satellites. Cela prend environ de 3 à 6 ans avant qu’une colonie ainsi que ses nids secondaires atteignent leur apogée. La reine se met alors à pondre davantage d’œufs (de 200 à 400) et ne met plus au monde que des mâles et des femelles fertiles (les futures matriarches), tous deux ailés, qui auront pour but d’aller établir de nouvelles colonies ailleurs.
Ainsi, au printemps ou en début d’été, un essaim de fourmis ailées s’élève dans les airs afin de s’accoupler en vol pour compléter le cycle de la reproduction de leur race. Un seul mâle est requis pour l’insémination. La désormais reine, après avoir été fécondée, perd ses ailes et cherche un endroit idéal pour fonder son nid et élever sa progéniture.
Le mâle, quant à lui, meurt tout de suite après avoir accompli son devoir et son unique et ingrate tâche que de fournir sa semence.
La nouvelle souveraine utilise ses réserves de gras ainsi que les muscles de ses ailes pour se sustenter durant son temps en solitaire avant l’éclosion des œufs (environ 60 jours). La matriarche nourrit ensuite elle-même ses petits à l’aide de ses glandes salivaires. La première ponte compte une très petite quantité d’œufs (environ 15 à 20) pour qu’elle puisse s’en occuper sans aide extérieure.
Les larves requièrent de 6 à 12 semaines avant de passer à l’âge adulte. Elles traversent 4 stades de croissance pour ce faire. Elles voient le jour en tant que petit ver blanc et évoluent en prénymphe (forme immobile) dans un cocon tissé. Il lui faut quelques jours pour se transformer en nymphe, une forme à la coloration blanche, semblable à l’adulte, mais immobile, pour ensuite plus tard émerger de son cocon avec la teinte qu’on lui connaît.
Ces premières ouvrières aptères (ou femelles avortées), plus chétives que la moyenne, car moins bien nourries à la base, prennent la colonie en charge et se divisent les tâches selon leur caste (nourrices, éclaireuses et soldates). La reine se consacre dès lors seulement à la ponte et délaisse ses fonctions de nourrice. Une reine connaît une espérance de vie d’environ 17 ans et les ouvrières de 7 ans. Les mâles ne subsistent que le nombre de mois passé entre leur naissance et le moment de l’accouplement, où ceux-ci décèdent.
Une reine en santé peut ainsi former plusieurs colonies en mettant au monde plus de 60 000 individus dans son existence.
Contrairement aux termites, la fourmi gâte-bois n’est pas xylophage (qui mange le bois), car elle ne digère pas la cellulose. Elle ne fait que creuser à travers le bois afin de construire des galeries pour agrandir la colonie et rejette les résidus de son avancée à l’extérieur du nid. Sa diète se compose plutôt de miellat (substance sucrée produite par les pucerons à partir de la sève des végétaux), de petits insectes ou invertébrés (morts ou vivants) ainsi que de nectar et suc de plantes.
La fourmi charpentière n’a également aucun scrupule à ajouter au menu les cadavres des membres de sa propre communauté qu’elle dévore sans impunité.
Elle affectionne aussi particulièrement toute source de nourriture laissée en arrière par les humains. Sa nature omnivore l’amène à apprécier tout aliment riche en protéines et en glucides. Ainsi, la fourmi charpentière devient souvent un colocataire indésirable dans les habitations puisque nos cuisines regorgent de leurs aliments préférés.
Elle se retrouve au paradis culinaire grâce à une source d’approvisionnement illimitée. En effet, toute matière grasse et substance sucrée l’attire irrésistiblement et l’incite à s’établir de façon permanente.
Les ouvrières partent à la recherche de nourriture et peuvent effectuer un voyage de 90 à 100 mètres à l’extérieur du nid pour remplir leur tâche auprès de la colonie. Elles se mettent à la chasse, généralement seules, mais aussi en groupe, entre la tombée de la nuit et le début du jour. Les éclaireuses laissent derrière elles un tracé de phéromones, autant sous le sol que sur la terre ferme, pour dénoter leur passage. Cette piste olfactive guide les autres ouvrières afin de retrouver la source de leurs labeurs.
Lorsqu’elles dénichent un cadavre d’insecte, elles l’entourent et se mettent à vider le corps de ses fluides qu’elles transportent ensuite à la colonie en laissant en arrière la carcasse dépouillée. Les ouvrières conservent leur précieux butin dans l’un de leurs 2 estomacs, l’un servant de réserve alimentaire, l’autre leur permettant de partager leur nourriture avec les autres membres du nid. Par un processus appelé trophallaxie, les éclaireuses régurgitent les substances digérées afin de transmettre les nutriments à leurs congénères, y compris la reine.
Cette technique renforce également le système immunitaire de la colonie, car des éléments antimicrobiens sont partagés à tous. Ceci maintient la colonie en santé et la protège contre de futures infections.
La camponote sert elle-même de proie à plusieurs oiseaux insectivores et à des ours qui attaquent les nids pour s’approprier les larves et les nymphes.
On retrouve la fourmi charpentière dans les forêts du Canada et des États-Unis (surtout au nord-est et nord-ouest du pays). Généralement, celle-ci établit sa colonie principale dans une souche, dans un arbre mort ou dans toute autre source de bois en décomposition. Elle affectionne particulièrement tout bois pourri ou des endroits humides qui favorisent la ponte des œufs par la reine et la croissance des larves puisqu’elles sont sensibles au climat.
Les colonies satellites contiennent seulement des ouvrières et des larves un peu plus vieilles, car elles développent avec l’âge une plus grande résistance au sec. Le nid principal se situe de coutume soit en forêt, soit tout près d’une habitation dans un rayon de 50 à 100 mètres de celle-ci. Le nid lui-même peut s’étendre sur environ 3 mètres de circonférence. Lorsque la population atteint sa limite naturelle, la fourmi gâte-bois crée d’autres colonies, dites satellites, pour remédier au manque d’espace.
Celles-ci ne contiennent pas de reine et peuvent parfois se chiffrer en dizaines quand la communauté prospère.
Bien qu’inoffensive à l’extérieur, la fourmi charpentière devient plus nuisible lorsque celle-ci décide de s’installer dans vos maisons. En général, la camponote infeste un bâtiment si son habitat naturel est menacé (déboisement, défrichage, abattage d’un arbre…), si le nid principal déborde d’occupants ou si elle se fait fournir une source évidente et abondante de nourriture. Les infiltrations d’eau ou le bois en décomposition l’attirent également.
On la retrouve principalement à proximité des toits et fenêtres ou des terrasses ou vérandas puisque ces endroits subissent la force des intempéries et donc regorgent d’humidité. La fourmi établit son domicile en creusant des tunnels pour circuler à travers le bois et agrandir la colonie. Celle-ci excave le bois et construit des galeries autour de son nid. Le nid peut se trouver au sous-sol ou au grenier ou même dans les murs ! Bref, tout endroit sombre et humide dans la maison qui correspond à ces critères.
Au Québec, la fourmi charpentière est la seule représentante du monde des insectes qui figure parmi la liste de potentiels vices cachés dans le domaine immobilier. La découverte de sa présence après l’achat d’une habitation donne le droit au nouvel acquéreur de poursuivre en justice l’ancien propriétaire. En effet, cette petite peste cause d’immenses dommages à un bâtiment. Ses avancées donnent lieu à un affaiblissement de la structure des maisons (toiture, murs…) puisque la camponote attaque la matière première de celle-ci pour y creuser ses galeries.
S’il est établi que la fondation du nid précède l’acquisition de la maison, le nouveau propriétaire peut revendiquer l’aide d’un avocat expert en vices cachés afin d’obtenir une compensation financière pour couvrir les frais d’extermination.
Vous savez que vous vous opposez à des fourmis charpentières lorsque vous commencez à observer des petits tas de sciure de bois à travers la maison. Dès lors, l’infestation est, non pas imminente, mais plutôt certaine, puisque ceci signifie qu’elles ont déjà envahi l’endroit depuis belle lurette. Ces dépôts sont laissés en arrière, car les camponotes (à l’inverse des termites qui vivent dans leurs propres déchets) tiennent à la propreté de leur domicile et nettoient leurs corridors d’action.
Elles rejettent à l’entrée de la colonie les résidus de leur avancée (le bois réduit en poudre fine, résultat de leur excavation), leurs excréments, ainsi que les parties d’insectes qu’elles jugent non comestibles.
L’existence d’un nid de camponotes devient évidente également si vous dénotez la présence de plusieurs individus vaquant à leur besogne dans vos cuisines en plein hiver. Ceci s’avère une très mauvaise nouvelle, car les fourmis hibernent normalement durant ce temps. La chaleur d’une habitation, sans parler d’une source constante et intarissable de nourriture, les gardent actives toute l’année si elles ont établi leur nid à l’intérieur.
Si, par contre vous constatez la présence d’une ou deux fourmis, en été de surcroît, ne vous inquiétez pas outre mesure. En effet, il peut s’agir seulement d’éclaireuses en quête de provisions pour la colonie.
Des bruits de fourmillements à travers les murs se font entendre lorsque votre habitation subit une attaque en règle par de nouveaux locataires à antennes. Il suffit de presser l’oreille aux murs avec un verre pour percevoir leurs mouvements.
Finalement, si vous êtes témoins d’une nuée de fourmis ailées qui sort de la maison au printemps, vous avez fort à parier qu’elles ont élu domicile dans le doux confort de votre demeure.
Voici quelques recommandations afin d’éviter le plus possible la formation de nids de fourmis charpentières dans vos maisons :
Éliminer la fourmi charpentière de son foyer peut s’avérer une tâche ardue, voire impossible. En effet, il ne suffit pas d’exterminer le nid, il faut aussi s’assurer de dénicher et de tuer la reine de la colonie. Celle-ci renouvelle ponctuellement le nombre de membres de son collectif, si elle cesse de pondre, le nid principal ne génère plus de larves. Sans nouvelles larves, la communauté entière est condamnée à mourir au bout de quelques années.
Or, comme on le sait, une colonie peut se constituer d’une dizaine de nids satellites en plus du nid principal. Repérer la matriarche parmi tous ces milliers d’individus semble aussi facile que de retrouver une aiguille dans une botte de foin. Même si plusieurs des nids satellites périssent, si la souveraine survit, la colonie persiste et continue son expansion.
Il y a tout de même plusieurs solutions maison qui peuvent être considérées pour tenter de vous débarrasser de la fourmi charpentière.
Cette méthode s’avère également plus ou moins efficace puisque la fourmi se rend vite compte du stratagème et ne revient pas vers les appâts. Si toutefois vous réussissez à tuer quelques membres de la communauté, ne vous débarrassez pas tout de suite des cadavres qui peuvent joncher votre plancher. Laissez plutôt la fourmi gâte-bois s’occuper elle-même de ses morts.
Celle-ci, comme on l’a dit plus haut, dévore la dépouille de ses congénères trépassés. Laissez-les donc transmettre le poison à la colonie à nouveau pour la chance de contaminer d’autres individus.
Comme vous avez pu le constater, l’éradication des fourmis charpentières ne s’avère pas une mince tâche ! Mieux vaut faire appel à un professionnel dans le domaine pour régler une fois pour toutes votre problème d’infestation.
En effet, la fourmi gâte-bois peut causer d’énormes dommages structurels à une habitation si elle est laissée libre de proliférer. Même si vous croyez avoir réussi à l’exterminer, vous n’aurez jamais la certitude du décès de la reine ou de la destruction du nid principal. Une colonie peut compter jusqu’à une dizaine de nids satellites, seul un expert en extermination des fourmis charpentières peut vous garantir un anéantissement total et la tranquillité d’esprit de surcroît.
Vos murs et toitures vous remercieront ! L’exterminateur possède les meilleurs outils et produits requis pour accomplir son travail. Il connaît les habitudes des camponotes du bout des doigts et sait comment régler le problème à la source. Il assure également un suivi post mortem afin de déceler tout individu qui aurait pu échapper à son attention.
Ne tentez rien par vous-même, laissez faire les professionnels !
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