Bien que l’embaumement soit une pratique de moins en moins populaire au Québec (27% des défunts), les thanatologues ont davantage recours à des solutions saturées en sel et très limitées en formol et phénol, ce qui diminue fortement l’impact environnemental. Des méthodes d’embaumement sans aucun produit polluant sont actuellement en cours d’élaboration.

De plus en plus de matériaux permettent de produire des cercueils écologiques : bois (bambou ou peuplier), carton, herbes marines, jonc de mer, papier mâché, sable, ou osier. L’intérieur du cercueil peut également être tapissé avec un tissu biodégradable.  

Concernant la crémation, certaines maisons funéraires sont dotées d’un dispositif permettant d’utiliser la chaleur produite par la combustion.

Tout comme le cercueil, l’urne peut être biodégradable, et même générer la croissance d’un arbre lors de sa décomposition.

L’humusation que l’on appelle le compost humain est très vertueux d’un point de vue écologique. Ne nécessitant ni embaumement ni cercueil, les dépouilles se décomposent de manière très naturelle. Si aux États-Unis cette pratique est déjà légale, le Canada y songe également de plus en plus.

Enfin, il existe une méthode plus récente et très innovante : l’aquamation.